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Nuit de la Poésie - Crest

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Edition

Buzo édite un premier livre.

Ce premier livre est un ouvrage collectif, vendu au profit du collectif allexois de solidarité avec les réfugié.e.s.
Lorsque nous avons organisé la première nuit de la poésie à Crest, nous l’avons fait aussi en écho aux nuits de la poésie organisées par André Benedetto et Serge Pey, à Toulouse et Avignon, dans les années 60-70, à une époque où, pour ces deux poètes, et pour d’autres autour, et pour d’autres loin, dans d’autres villes et dans d’autres pays, la poésie ne pouvait être coupée du monde, ne pouvait s’écrire, se dire, au dos ou au revers des grands bouleversements, des mouvements sociaux, des luttes, mais avec eux, au milieu d’eux, parmi eux, à l’intérieur et depuis les périphéries.

Cette première parution est donc, tout naturellement, un livre de solidarité.

Format : 15 x 21 cm
56 pages
Impression à l’imprimerie du Crestois (26400 CREST)
15€

Bon de souscription : souscription_recueil collectif

Préface d’Emily Loizeau

Textes de : Cathy Garcia, Gregoire Damon, Colete Daviles-Estinès, Abdellatif Laâbi, Julie Rossello-Rochet, Alissa Thor, Chloé Landriot, David Myriam, Claire Rengade, Marlène Tissot, Stéphanie Qérité, Samuel Gallet, Claire Audhuy, Julio Serrano Echeverría, Rafael Cuevas Molina, Rodrigo Arenas Carter, Alberto Blanco, Laurence Loutre-Barbier, Serge Pey, Snayder Pierre Louis, Baptiste Cogitore, Laura Tirandaz.

Traductions : Laurent Bouisset
Illustration : Julien Sibert, Simon Fuste et Noémie Ségala
Graphisme : Noémie Ségala
Ouvrage collectif rassemblé par : Samaël Steiner

Barre latérale 1

Poésie partout, poésie ici

Par une belle nuit d’hivers,
Quelle joie de s’envoyer en l’air,
Avec cette fille imaginaire,
J’aurais aimé rêver en couleur,
Les poissons rouges auraient eu l’air moins triste dans mon assiette,
Surtout que je suis vegan ! Ils auraient fait une belle farandole,
Nous emportant au gré des vagues! J’ai le mal de mer!
Le mal de mer, le mal de mer … Le mal de ma mère!
Amertume, amère, amère douleur nocturne,
La mer de la douleur recrache des corps sans vie,
Des reflets de sel, l’écume appauvrie,
Dont jailli monsieur lambda,
Le plus innocent des criminels qui joue,
Ira là ou on mange le couscous avec les doigts,
Entre dunes, cailloux, et poussière
S’étendent sur de vastes terres,
Des terres que j’aime indépendamment de son indépendance
Comme une île ou pêcher
Comment ça comme une île ?

Il suffit d’un pas pour trouver le monde
Et voir la lune bleue dans le ciel étoilé de Crest
Avec les oreilles remplies des désirs susurrés par la lectrice,
Je ferme les yeux et je me laisse aller tous mes sens éveillés
Vis la vie que tu aimes, Aime la vie que tu vis
Rit la vie que tu vis et vive la vie !!
Cette mort, phénix de seconde, un tout,
Se confond,
Cette mort – de l’apôtre ? – seras tu là pour parler?
Non car je serrais en train de manger et vous ?
Moi aussi, certainement. Mais peu importe. A tout à l’heure ?
Chez moi sur les vitres elle a écrit, aussi sur le miroir, regarde,
Il y a aussi des traces de ses lèvres, tu sais son rouge à lèvre, ses lèvres tu sais,
Non, je sais pas ! Rouge , rouge, rouge,
Sang sanguinolent lèvre peut être mais quoi d’autre ?

Non mais si en fait, pourquoi, pourquoi moi ?
Promettre des gros mots, des promesses, des gros yeux,
Non pas moi et pourquoi pas lui ?
Le vin, le soleil , mais zut il fait froid.
Alors ce souvenir me revient, je revois ce chien en train de me lécher les mains.
J’ai envie de continuer mon chemin, plein de bonnes résolutions,
Révolution, des mains, du corps évidemment, du tien, mon ami, ma chère bleue
Lune solaire du ré-enchantement, je te le dis, je t’aime.
Je te le dis,  je t’aime, je te le dis, je t’aime, je te le dis
Et qu’est ce que je ne te dis pas ? Je le mets dans mes poches .
C’est ce que je te dis.
Dans mes poches, mes pas, mais dis moi quelque chose,
Pas que ton silence me déplaise, mes pas poche quoi
Dans mes poches, je fouille du vent,
j’en sors de la terre, de la mer et des chants; je te chuchote
« Notre histoire est noble et tragique, comme le masque d’un tyran »
Disait Apollinaire chez son amie très chère,
Il revenait estropié de la guerre et devait à un amour languissant
Il l’imaginait attendre devant la maison qu’ils avaient habitée
Le souvenir des instants passés émergent peu à peu
Des flots rompus par des années de doute
Qui tapotaient dans le creux de ma tête
Qui tête ma crête à Crest, ma tête de craie
Ainsi défila la nuit de la poésie à Crest
Merci aux étoiles, merci à la lune, merci aux poètes, merci à tous .

Poème collectif écrit le 2 février 2018 (Mathurin, Stéphanie, Emmanuel, Marie-Madeleine, Patrice, Valentin, Eliane, Amandine, Céline, Laurent, Rodrigue, Mathias, Rémi, Stéphanie, Marie-Pierre, Clara, Antoine, Audrey, Jacques, Geneviève, Philippe, Pablo, Clara, Pauline, Adrien, Aline, Loïc, Manon, Gaëlle, Jeanne, Franck, Anne, Véronique, Delphine, Elsa, Théo, Caro, Justine, Adrien, Marion, Arnaud, Morgane, Annaëlle, Simon, Sophie, Camille…)

Appel à bénévoles

Rejoignez-nous pour faire vivre cette seconde édition de la Nuit de la Poésie de Crest ! Nous cherchons des anges-gardiens pour les poètes et poétesses invité.e.s : des chauffeurs et conductrices, des hôtesses et des hôtes, des éplucheurs de légumes et des maîtresses ès soupe, de vaillantes afficheuses et colleurs, des mains habiles et créatives pour la signalétique, une équipe pour encadrer la déambulation... Ça vous tente ? C'est par ici !

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